Franc-Maçonnerie, littérature et cinéma

Franc-Maçonnerie, littérature et cinéma

 


VM à l’Or et vous tous F et mes S en vos grades et qualités,
J’aurais mieux fait de tourner non pas 3 fois, ni 5 fois mais plutôt 7 fois la langue dans ma bouche le jour où, sans doute pour faire mon intéressant, je suis intervenu en tenue pour effleurer le sujet de la planche de ce soir. C’était en effet sans compter sur la sagacité de notre VM, qui quelques jours après la tenue, m’a dit « MTCF Second Surv, j’ai bien compris le sens de ton intervention (notez tout de suite l’habileté stylistique et les précautions oratoires de notre VM) chiche que tu nous fais une planche sur le sujet qui apparemment te démange et tiens je l’ai programmée, ce sera en décembre ! » voilà donc pourquoi je suis devant vous ce soir MTCF et S.
Le sujet est donc « La FM dans la littérature (BD comprise) et le cinéma ». J’ai volontairement écarté du champ de mon étude la musique pour ne pas m’éparpiller. Je laisse le soin aux spécialistes plus érudits que moi sur ce sujet, de travailler sur ce thème, n’étant pas moi-même pas assez solide sur l’analyse des œuvres de Mozart ou de Franz Liszt. Dans le domaine du jazz, il est néanmoins intéressant de savoir que le standard de Duke Ellington – I’m beginning to see the light (je commence à voir la lumière) – est une véritable planche d’impression d’initiation musicale. Pour plaisanter, je vous ai malicieusement fait écouter le « I’m beginning to see the light » du Velvet Underground pendant mon arrivée à ce lutrin, chanson dont le propos n’est pas maçonnique…

Autant l’annoncer tout de suite, cette planche n’aurait aucun intérêt si elle se cantonnait à une énumération de titres de films, de bandes dessinées ou de livres aux influences maçonniques : il me fallait donc trouver des angles d’attaque au sujet. Je me suis donc posé la question de l’opportunité, pour les auteurs ou écrivains, du lien entre la FM et leur travail.  

Il me semble que le premier but recherché par certains auteurs, maçons ou non, est la vulgarisation dont l’expression peut varier de l’intention la plus louable à la plus sordide. Le premier exemple – sordide – qui me vient à l’esprit, est le film « Forces occultes » sorti en 1943 et tourné par Jean Mamy, moyen-métrage très virulent de propagande antimaçonnique qui narre l’ascension d’un jeune député initié au GODF afin de relancer sa carrière, confronté à la corruption et aux affaires politiques de l’époque et qui constate dans le même temps que les FM conspirent avec les Juifs et les anglo-américains afin d’entraîner la France dans une guerre contre l’Allemagne…  Un F de l’atelier m’a fait remarquer, il y a quelques semaines, qu’on retrouve en partie la même thématique dans le film espagnol « Raza » sorti lui en 1942, tout à la gloire de l’idéal national-catholique du général Francisco Franco de sinistre mémoire. Je ne peux m’empêcher de rapprocher ces films de propagande qui traitent du thème du complot judéo-maçonnique, du roman de Umberto Eco, « Le cimetière de Prague ».  Dans ce livre, qui a valu à son auteur d’être accusé d’antisémitisme « involontaire », Umberto Eco exploite de nouveau les thèmes déjà abordés dans « Le pendule de Foucault » (chapitres 90 à 97) et explique comment le héros – le faussaire Simonini – reprenant les théories du complot d’Augustin Barruel, prêtre Jésuite, développe progressivement la trame du Protocole des Sages de Sion, un faux d’origine russe, destiné à démontrer l’existence d’un complot judéo-maçonnique. On retrouve dans ce roman foule de personnages historiques : Garibaldi, Mazzini mais aussi Léo Taxil, écrivain mystificateur et mythomane qui accusa les FM d’être satanistes en fabriquant de fausses preuves. Il alla même jusqu’à l’écrire au Pape de l’époque. Il fit des aveux publics en 1897 mais le mal était fait et la plupart des sites anti-maçonniques ont repris ces affirmations au pied de la lettre…
Autre forme d’exploitation des thèmes FM, mercantile et vulgarisatrice celle-là, les romans de Dan Brown. Il se dit « fasciné par la Franc-Maçonnerie » mais je ne m’attarderai pas sur ce salmigondis d’ésotérisme et d’approximations qui laissent à croire que les Illuminati (la confrérie créée en Bavière en 1776 par Adam Weishaupt) ont infiltré la FM. Ses livres ont réussi à faire exploser le box-office littéraire . Vous noterez une mode ésotérique qui permet depuis quelques années à certains auteurs de remplir leur bas de laine de manière confortable.
Je préfère nettement l’utilisation de l’univers maçonnique comme support voire comme élément de l’action ou de réflexion. Je pense en particulier au roman de Christian Jacq nommé « Le moine et le vénérable », véritable ode à la tolérance et au courage ou encore aux romans de Frédéric Lenoir aux visées nettement philosophiques où l’on peut trouver, comme dans « L’oracle della luna », des éclaircissements sur la Kabbale.   
Plus loin de nous dans le passé, un écrivain fort connu s’est servi de la franc-maçonnerie comme toile de fond ou comme accessoire : Sir Arthur Conan Doyle, le « père » de Sherlock Holmes. Ou plutôt devrais-je dire F Conan Doyle puisqu’il a été initié en 1893 à la Phoenix Lodge N°257 de Portsmouth. L’influence maçonnique apparaît dans quelques romans ; « La vallée de la Peur » par exemple recèle une scène où le héros – Birdy Edwards , détective de l’agence Pinkerton– est marqué au fer rouge lors de son initiation dans une loge qu’il doit infiltrer . Mais c’est dans « Le Signe des quatre » que les références maçonniques sont les plus évidentes. Dans une des adaptations cinématographiques récentes des aventures de Sherlock Holmes, des éléments maçonniques apparaissent à l’écran – équerre et compas bien sûr – subrepticement.
Ce qui me permet de glisser vers un scénariste de bande dessinée dont les œuvres majeures ont été adaptées au grand écran et quasiment toutes reniées d’ailleurs, je veux parler d’Alan Moore surtout connu par les amateurs de BD pour les « Watchmen », « V pour Vendetta », « La ligue des Gentlemen Extraordinaires » et « From Hell ». Dans « La ligue des Gentlemen Extraordinaires », les FM restent dans l’ombre mais sont considérés comme les sauveurs de l’humanité. Dans « From Hell » qui reprend le mythe du Dr Jekyll et Mr Hyde, le méchant est carrément franc-maçon et il s’agit, ni plus ni moins que de Jack l’éventreur. Mais, le plus troublant, c’est la « distribution » des personnages dans la « Ligue des Gentlemen extraordinaires ». Elle réunit sept personnages faisant référence à la littérature populaire du 19ème siècle dont les « géniteurs » sont ou sont supposés être francs-maçons ou appartenant à des mouvements ésotériques voire occultistes. Jugez plutôt : Mina Harker est un personnage du « Dracula » de Bram Stoker qui appartenait sans doute à l’Aube Dorée mouvement ésotérique et occultiste comme Henry Rider Haggard dont le Alan Quattermain figure dans la BD. On y trouve aussi l’immortel Dorian Gray d’Oscar Wilde (FM) ,  l’aventurier Tom Sawyer de Mark Twain (FM) , Hawley Grifin soit l’homme invisible de HG Wells (supposé FM), le Dr Jekyll de RL Stevenson (FM)  et le Capitaine Nemo seul accroc à la règle car Jules Verne n’était sans doute pas franc-maçon. Comptez bien, il y en a sept ! Etonnant non ?
Plus près de nous, deux dessinateurs de bande dessinée n’ont jamais caché leur appartenance à la FM. Hugo Pratt, initié en 1976 à la loge Hermés de la Grande Loge d’Italie et, actuellement, Didier Convard scénariste du « Triangle Secret » qui est paru aux Editions Glénat sous forme de série en sept volumes. Le héros du « Triangle Secret » – Didier Mosèle – est franc-maçon et historien et s’attache à aborder un sujet religieux délicat dont je ne parlerai pas pour ne pas gâcher le suspense….
Revenons à Corto Maltese (je me souviens que je l’avais découvert étant très jeune dans Pif Gadget, hebdomadaire des Editions Vaillant)  : je conseille la lecture de la « Fable de Venise » son œuvre la plus poétique et onirique qui nous montre des F en tenue (et une initiation au 4ème degré).
Enfin, je dois signaler un cas à part et assez étonnant : le manga d’Hiromu Arakawa nommé « Full Metal Alchemist ». Le manga fait sans doute référence aux horreurs commises par les nazis lors de l’Holocauste. Comme le titre l’indique, il est beaucoup question d’alchimie dans ce manga où les alchimistes sont des magiciens dotés de pouvoirs et portent un symbole ressemblant à un caducée et représentant un serpent s’enroulant autour d’une croix surmontée d’ailes et d’une couronne. Une interprétation se fondant sur l’alchimie peut être faite. En effet, parmi les symboles utilisés dans la philosophie hermétique, la couronne représente la perfection. Le serpent crucifié quant à lui renvoie à la fixation du volatil tandis que le serpent ailé représente le principe volatil lui-même. Les ailes étant placées proches de la couronne, il est probable qu’il faille comprendre que pour atteindre la perfection, élever son âme et/ou sa connaissance jusqu’à elle, il est nécessaire de se défaire de certaines entraves, soit de dépasser les épreuves que l’on rencontre. Ce manga fort intéressant mériterait sans doute une étude approfondie car les lecteurs assidus de ces bandes dessinées se perdent souvent en conjectures quant à l’interprétation symbolique de FMA. On notera aussi la présence de la Porte de la Vérité, porte du savoir instantané qui représente le Péché originel, soit le fait de tout savoir en transgressant l’interdit. Sur cette porte sont dessinées 12 portes symboliques qui renvoient à la Kabbale.

Beaucoup d’écrivains ont tenté dans leurs romans de sensibiliser le lecteur à la démarche initiatique. Ici, je dois faire un aveu : un F de notre atelier, beaucoup plus érudit que moi, y a consacré un livre entier dont le titre est « Initiation et littérature ». Notre F Sylvain nous prévient : « tous les écrivains retenus dans ce volume n’ont pas été choisis en fonction de leur appartenance maçonnique mais de leurs qualités littéraires ». Certains sont donc des maçons confirmés, d’autres supposés. Enfin les derniers, comme Paul Auster ou Le Clézio, peuvent être considérés comme des maçons sans tablier tant leur vision de la démarche initiatique est précise. Quoiqu’il en soit, je me suis attaché à repérer chez quelques écrivains maçons ou supposés comme tels, les thématiques induites par l’initiation. Pour compléter cette courte approche, vous pourrez utilement vous référer à l’ouvrage de Sylvain.

Chez Goethe, initié en 1780 à la Loge Amalia zur Drei Rosen : la thématique du changement, du saut vers l’inconnu provoqué par l’initiation est abordée principalement dans deux ouvrages : je pense au dilemme subi par le personnage principal dans « Les souffrances du jeune Werther », dilemme auquel il ne survivra pas puisqu’il se suicidera mais aussi surtout aux « Années d’apprentissage de Wilhelm Meister ».  Le héros de ce roman, Wilhelm Meister, dont on peut penser qu’il est Goethe lui-même, se cherche par des chemins obscurs, s’égare en de vaines poursuites, se perd même dans des routes sans issues, et comprend seulement à la fin qu’il a poursuivi des chimères et qu’il ne peut se retrouver lui-même, et s’accomplir, qu’en retrouvant l’action et la vie réelle. Le poème maçonnique  » Selige Sehnsucht  » (Nostalgie bienheureuse) 1815,  fait allusion à l’initiation maçonnique dans laquelle Goethe trouve la formule :  » Meurs et deviens  » alors que Bob Dylan plus tard affirmera « qu’un homme qui n’est pas occupé à naître, est occupé à mourir ».  Un autre texte de 1809 publié initialement en 1795, le conte symbolique  » Le Serpent vert « , illustre plus particulièrement la méthode maçonnique.
Rudyard Kipling surtout connu par les petits et les grands pour « Le livre de la jungle »,a été initié en 1886 à 20 ans à la Loge Hope and Perseverance de Lahore.Kipling est l’auteur de textes comme « La loge mère » , « le Palais » , « Nuit d’agapes » mais aussi de « L’homme qui voulut être roi » , porté à l’écran par John Huston. Ce livre est une véritable mise en garde contre l’attrait qu’à l’homme pour les métaux, que nous, maçons, devons chaque jour apprendre à nous débarrasser en travaillant sur notre pierre brute. « Le livre de la jungle » a une visée encore plus initiatique ; la jungle est à rapprocher symboliquement de la forêt, incarnation de la nature à l’état sauvage, lieu d’épreuves et d’aventure où l’individu est confronté aux forces de la nature. Elle est le lieu de rencontre avec soi-même, avec sa propre peur à dépasser les évènements. Elle est, dans tous les cas, un lieu de transition vers un autre état. En franchissant son seuil, l’homme se trouve à l’orée de son destin.
Carlo Collodi ou Lorenzini de son vrai nom, supposé franc-maçon initié au Grand Orient d’Italie à la fin du 19ème siècle a écrit « Pinocchio » qui passe pour être un conte pour enfants mais qui est en réalité un véritable roman ésotérique. C’est encore plus explicite (volontairement ?) dans le dessin animé de Walt Disney. Le géniteur – Geppetto – crée une marionnette grandeur nature et demande au « Dieu plus grand » (le GADLU ?) d’insuffler de la vie dans celle-ci. La fée qui offre à Pinocchio la vie et le libre arbitre l’affirme quand Pinocchio demande s’il est un vrai garçon : « Non, Pinocchio. Il ne faudra compter que sur toi pour réaliser le souhait de Geppetto. Montre-toi courageux, honnête et altruiste et tu seras un vrai maçon euh garçon. » Pinocchio n’a pas encore reçu la lumière, il doit affronter les tentations de la vie et, grâce à sa conscience incarnée par Gemini Cricket, il trouvera le bon chemin. Plus tard, il se transformera progressivement en âne, référence aux Métamorphoses de l’âne d’or d’Apulée comme Lucius se transformait en âne à cause de sa folie mais reprend in extremis conscience de lui-même et échappe à la transformation définitive. Que dire enfin de la recherche de Geppetto dans le ventre de la baleine, à l’instar de Jonas dans le Livre de Jonas. Au bout du compte, le Grand Oeuvre est accompli, Gemini Cricket a reçu une médaille en or grossier et Pinocchio est sorti de l’obscurité de l’ignorance en traversant les rigueurs de l’initiation. A travers le prisme de l’initiation, le récit de Pinocchio prend donc les allures d’une allégorie spirituelle profondément symbolique.

Au-delà de la démarche initiatique, les auteurs francs-maçons ont surtout cherché à transmettre leur vision du monde.
Henri Vincenot, l’auteur entre autres ouvrages du « Pape des Escargots » ou des « Etoiles de Compostelle » était aussi sculpteur et peintre. A n’en pas douter, il était aussi initié mais surtout considéré comme un écrivain régionaliste amoureux de sa Bourgogne et préférant la campagne à la ville. Dans ses « Etoiles de Compostelle », ce n’est pas tant sa région qui importe, c’est la terre comme matière, comme matrice, celle qui fait vibrer nos corps. Mais il profite également de ce roman pour transmettre sa vision à travers de très nombreux symboles et rites : le fil à plomb, la colonne qu’il définit comme « relation figurée entre la terre, les étoiles et le soleil ; première manifestation du temple issu de la terre ; premier rapport entre le lieu où nous sommes et le ciel », le grand Serpent du monde (l’Ouroboros ?) vu comme le « courant qui relie le ciel et la terre », le labyrinthe qu’il faut suivre dans les cathédrales pour se régénérer et j’en passe…. Il y a certes d’autres aspects druidiques ou de compagnonnage dans ses romans mais que penser de son héros Jehan contraint, par des Compagnons Constructeurs de passage, de rentrer dans la cathédrale de Lescar par une porte basse et non par l’entrée principale ? Si l’on ne devait retenir qu’une leçon de cet ouvrage, ce serait que marcher est le secret révélateur car un homme qui marche ne peut être asservi.
Antoine de Saint-Exupéry, avec le Petit Prince, nous invite à effectuer plusieurs démarches : retrouver la Vérité à travers les symboles (le boa qui digère l’éléphant, le mouton dans sa caisse)  ou par la connaissance de soi en recherchant sa propre étoile – « je me demande si les étoiles sont éclairées pour que chacun retrouve la sienne » ou grâce à l’Autre (le renard dans le livre). Au final c’est à un véritable voyage vers un humanisme perdu que Saint-Exupéry nous entraîne sans que l’on s’en aperçoive.
Côté cinéma français, « Les copains d’abord » est considéré par beaucoup de spécialistes comme un film maçonnique car il développe les thèmes de la fraternité et de la solidarité. En revanche, si l’on connaît, depuis la planche de notre F Bernard, la symbolique volontairement employée et développée dans « Star Wars », je m’interroge fortement sur le sens de certains films ou de certaines scènes dans nombre de films d’origine anglo-saxonne de la part de réalisateurs qui ne sont pas identifiés ou révélés francs-maçons à ma connaissance. Prenons tout d’abord la saga Matrix des frères – ou plutôt sœurs depuis peu – Wachowski : le concepteur de la Matrice est appelé l’Architecte, un personnage est nommé Anderson et il est fait allusion à la Tradition primordiale chère à René Guénon, cette tradition universelle qui serait à l’origine des religions de l’humanité.  Quant à Stanley Kubrick, son œuvre cinématographique est imprégnée de symboles : la coquille Saint-Jacques au-dessus du lit dans la chambre de « 2001 : Odyssée de l’espace », le traitement des couleurs dans « Eyes wide shut » c’est à dire le bleu pour l’appartement du couple Tom Cruise/Nicole Kidman et le rouge pour la fameuse scène d’orgie masquée dans l’hôtel, ou encore la mort du père dans un labyrinthe glacé dans « Shining », labyrinthe qui n’existe pas dans le livre de Stephen King. Comment enfin interpréter « Le labyrinthe de Pan » de Guillermo Del Toro ? Au-delà de la dénonciation des horreurs du franquisme, c’est à un voyage entre le fantastique et la réalité que nous convie le réalisateur en suivant le parcours d’un monstre qui n’est pas sans rappeler la Bête du film de Jean Cocteau, film puissamment poétique et symbolique s’il en est.

Que retenir donc au terme de cette planche ? Quand la FM n’est pas utilisée pour de basses raisons mercantiles – voir les « marronniers » des magazines et les publications de Dan Brown – ou pour faire « branché », elle nous offre, grâce au symbolisme et aux références initiatiques, une formidable grille de lecture et de compréhension du monde qui nous entoure. Cela a été, je pense, la préoccupation majeure des auteurs cités auparavant, qu’ils soient initiés ou non. Personnellement, et depuis que j’ai été initié, les œuvres de pur divertissement mises à part, je ne peux plus regarder un film ou lire un livre sans passer par cette fameuse case « lecture symbolique » a posteriori. Cela contribue sans nul doute à un enrichissement de la pensée ou, a minima, nous dirige vers une approche différente d’une œuvre.
Je n’ai sans doute pas épuisé le sujet mais je ne prétendais pas à l’exhaustivité avec cette planche. En attendant, je vous laisse réfléchir à vos interventions orales avec un artiste américain qui n’est certes pas FM mais qui a le sens de la solidarité et de la fraternité, sans doute acquis ou conforté par la lecture de John Steinbeck ou Mark Twain .
J’ai dit VM !    

Musiques : I’m beginning to see the light – VU
                   Bruce Springsteen- The Ghost of Tom Joad
                   Sufjan Stevens – Death with dignity
          

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