« QUE LE CHOIX SEREZ-TIL AUTANT VIDENT SANS TOUTS SES TRUCS ?
V :. M :. Et vous tous mes FF en vos grades et qualités.
« Que le choix serez-til autant vident sans touts ses trucs »
Plancher avec un titre pareil restreint quelque peu le champ des possibilités rédactionnelles. Mais qu’importe, c’est moi qui finalement en ai décidé ainsi ! En quelque sorte c’est mon choix et je n’ai donc pas à être plaintif.
Pour passer par-delà l’idée qui, in fine en possède assez peu, sauf à préciser assez prétentieusement d’ailleurs, qu’il pourrait s’agir d’une planche symbolique, il est nécessaire de vous dire que c’est un titre qui a longuement muri. 23 années de lente maturation pour aboutir à cette phrase dégingandée, dont le sens a un petit quelque chose qui tente d’échapper à ma tour de contrôle.
Face à cette idée qui revient de loin, escortée sur ses bords par quelques malignes incursions, c’est contre toute attente qu’une rédaction débarrassée des scories acérées pointe son nez. J’ai donc voulu partager avec vous ce texte au titre trafiqué, texte qui cherchait sa sortie, comme une viande hachée chercherait à s’adapter au boyau de la saucisse en devenir.
Alors qu’une expulsion de bonne longueur naissait dans le tuyau, le V:. M:., s’agita dans mon smartphone. Perclus d’inquiétude face à la densité du programme et non moins perplexe devant le titre ridicule, il me dit, il y a quelques jours, que l’idéal serait de faire une planche resserrée, convenue et si possible bien tournée. Il me suggérait donc en quelque sorte de revoir ma copie, enfin c’est ce que j’ai cru comprendre ! S’agirait-il d’un choix suggéré ?
Alors j’ai taillé, raccourci, élagué, amputé, coupé, et même circoncis l’objet de mes aspersions cérébrales, jusqu’à me retrouver avec un moignon de planche, une buchette d’école pour élève des années 60, une allumette pour fumeurs, un copeau pour menuisier, une écharde pour celui qui marche pieds nus.
 
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Ouf ! VM, tu peux être rassuré, il ne reste plus que 17 pages.
La question se posa rapidement : que conserver ? Ca, plutôt que ça ! Où peut- être ceci à la place de cela.
Remuant les idées, brassant les contenus, donnant à ces lignes une gigue cérébrale bien peu orthodoxe, le thème du « choix » émergea de la soupe des mots. Je crois que c’était un bon choix, même s’il semblait difficile.
La réflexion sur le choix est donc portée par les fragmentations de la vie. Dans le fragment qui nous concerne ici, celui de la vie initiatique, il ne doit pas ressembler aux éclaboussures d’un monde profane alourdi par les luttes d’influence sans brio et les pouvoirs inutiles recouverts de dorures appliquée sur un support de fer blanc.
Le choix de proposer cette approche en chambre du milieu n’est évidemment pas le fruit de fleurs infertiles. Abordons brièvement ce sujet en trois phases.
Le choix, le FM, L’alternative.
LE CHOIX
Bien sûr, le choix guide nos existences. Acception facile, j’en conviens ! Il le fait avec une logique portée par la raison, sauf que, la logique et la raison n’apparaissent pas systématiquement dans tous les cas de figure. Car le choix se trouve généralement contaminé par la cruelle saveur des émotions incomprises ; c’est donc une imposture. Pointons ici, le fait que le choix a pour principe d’élever les esprits, mais pointons aussi le fait que le choix corrompt nos existences, qu’il les tords ou les étire en droites lignes, et que jamais il ne les laisse tranquilles. Aussi, les choix d’évidence, ceux qui se présentent à nous, nous rendent-ils parfois calculateurs, sceptiques ; anticipateurs en d’autres occasions parce que, craignant de subir une règle qui ne serait pas la nôtre, ils nous rendent sauvages

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ou apeurés. Pour autant, dans ce désordre, l’univers de l’Ordre Maçonnique se plait à voir à travers une volonté d’initié, l’exigence de ne pas se soumettre à l’aune de la vie profane.
Mes FF, vous ne serez pas opposés au fait que le choix serait par essence, exercice liberté, mais il pourrait ne pas l’être, si de facto, le choix par la contrainte surgissait en despote.
Le choix est une posture portant à conséquences, et le non choix est régit par une règle identique. Et pourtant ! Les conséquences ne sont jamais correctement mesurées. Même si la rationalité propose des modélisations statistiques sur la vraie taille du pasteur Anderson ou sur la densité de la Fraternité en Loge, les variables aléatoires et les désordres précipités, déconstruisent toute prévisibilité. Et tant mieux donc, que ce monde et sa dictature du prévisible ne soient pas allongés à nos pieds et qu’enfin, les conséquences échafaudées ne soient pas réalisées.
Mais laissons les conséquences flâner dans les fossés et revenons à notre choix.
Divers choix sont donc possibles et tenter une énumération de ceux qui vont suivre, n’est qu’une approche par sélection. Un choix par gestion des priorités, donc un choix forcément orienté ! D’ailleurs, ne s’agit-il pas là d’un faux choix. Des choix libres, des choix conditionnés, des choix heureux, des choix par défaut, des choix suggérés, des choix par omission etc.
À cette courte liste on peut y ajouter l’éclat d’une variable particulière, à savoir, que le niveau de décision du choix est fait, ou en conscience ou dans la plus parfaite inconscience.
Alors, comment faire ses propres choix en pleine conscience ?

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LE FM :.
En fait le FM, qui pour l’occasion de ce soir est un Maître M:., est intrinsèquement constitué d’un paradoxe. Le maître remonte comme une phalène, la piste à peine dégrossie vers le point scintillant d’une Lumière éclatante. Du moins au cours de sa vie maçonnique a-t-il entendu cette évocation une fois ou l’autre. C’est seulement une manière d’exprimer son horizon, en sachant que les horizons intérieurs sont multiples. Dont acte !
Le paradoxe disais-je, est une ambivalence intiatico-profane. Si le M :. est pourvu d’un sens de la mesure en même temps qu’un sens de la démesure, (aspect simplement binaire) il n’aurait pu être attiré par notre ordre. En fait, son pavé mosaïque exprime une binarité trop simple.
Être un F M, c’est – au-delà de l’éphémère existence, cela va de soi – c’est disposer en entrant ici, d’une originalité de point de vue, d’une curiosité et d’une singularité dont l’univers profane ne sait pas trop comment il faut s’en occuper. De fait, Le FM et le MM possèdent un outillage permettant de se poser beaucoup plus de questions que « l’homo-profanicus », et donc se trouvent confrontés en permanence aux dérèglements des logiques binaires.
C’est donc, ainsi constitué de la notion conscientisée des choix complexes, que le M M :. est lui-même préposé à porter une réponse « oui/non » à une proposition de choix qui va bien au-delà du simple exercice manichéen, pourquoi ?
Parce qu’il dispose d’une solide formation initiatique, d’un outillage symbolique incomplet certes, mais très au-delà du rudimentaire symbolisme profane, son travail l’amène à édifier une chose à nulle autre pareille, « l’indépendance d’esprit ». Dès lors, le maître est enfin complet. Il est !

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La vie au grade de maître lui procure une force apportée par l’univers symbolique influant sur notre vie agrégée.
Aussi, c’est en cette assemblée de Maîtres Maçons, en cette chambre du milieu dotée de la plénitude des pouvoirs maçonniques, que je m’adresse. À l’heure, encore matinale où les brumes s’écartent, apparait au lointain, encore constitué d’un trait mal assuré, un escalier ascensionnel…
Si choix il doit y avoir, c’est que des arbres d’essence différente existent. Entrons donc dans cette forêt, le regard clair et le pas assuré, et parlons en quelques mots des grades supérieurs.
L’ALTERNATIVE
Pour tous, ils évoquent un prolongement. Une continuation. Mais nous mesurons à notre seule échelle, ce qui pour nous, importe le plus.
Ainsi, par bonheur il existe plusieurs choix au GODF. Sous le vocable communément utilisé des Haut-grades, se cache en fait le mot de Juridiction reconnues par LE GODF et utilisées en son sein. Elles sont au nombre de 5, choix auquel je rajouterai un autre choix et une autre possibilité.
Ce qui nous fait 7 possibilités. Toutes ne sont pas accessibles car toutes ne sont
pas ouvertes sur l’Orient de Pau, mais 3 alternatives nous sont proposées.
Commençons par le principal, celui qui rassemble le plus de Maîtres au GO,
1.
1 LE SUPRÊME CONSEIL DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN et ACCEPTÉ (REAA) créé
en 1804 et ses 33 grades dont 30 font partie des ateliers dits supérieurs.
On y retrouve l’intitulé des « loges de perfection » qui s’ordonnent autour de 10
grades du 4 au 14.
4e. Maître Secret ; 5e. Maître Parfait ; 6e. Secrétaire intime ; 7e. Prévôt et Juge ; 8e. Intendant des
bâtiments ; 9e. Maître Élu des Neufs ; 10e. Illustre Élu des Quinze ; 11e. Sublime Chevalier Élu ; 12e. Grand Maître Architecte ; 13e. Chevalier Royal-Arche ; 14e. Grand Élu de la Voûte Sacrée ou Sublime Maçon
Puis des Chapitres qui vont du 15è au 18è
15e. Chevalier d’Orient ou de l’Épée ; 16e. Prince de Jérusalem ; 17e. Chevalier d’Orient et d’Occident ; 18e. Souverain Prince Rose-Croix

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Suivi des Aréopages avec ses grades du 19è au 30è
19e. Grand Pontife ou Sublime Écossais dit de la Jérusalem Céleste ; 20e. Vénérable Grand Maître de toutes les Loges Régulières ou Maître ad Vitam ; 21e. Noachite ou Chevalier Prussien ; 22e. Chevalier Royal Hache ou Prince du Liban ; 23e. Chef du Tabernacle ; 24e. Prince du Tabernacle ; 25e. Chevalier du Serpent d’Airain ; 26e. Écossais Trinitaire ou Prince de Mercy ; 27e. Grand Commandeur du Temple ou Souverain Commandeur du Temple de Jérusalem ; 28e. Chevalier du Soleil ; 29e. Grand Écossais de Saint-André d’Écosse ; 30e. Grand Élu Chevalier Kadosch ou Chevalier de l’Aigle Blanc ou Noir
Des Tribunaux avec son 31è grade 31e. Grand Inspecteur Commandeur
Pour terminer par les Consistoires 32e. Sublime Prince du RoyalSecret
33e. Souverain Grand Inspecteur Général
Mais on va retrouver également dans les juridictions des hauts grades
2. LE GRAND PRIEURÉ INDÉPENDANT DE FRANCE DU GODF AUTREMENT APPELÉ RITE ÉCOSSAIS RECTIFIÉ (RER) 1782 et ses 5 grades supérieurs, (1 verte + 2 « ordres intérieurs » + 2 « classes secrètes »),
3. LE GRAND ORDRE EGYPTIEN DU GODF OU RITE de MENPHIS MISRAÏM
1862 rite égyptien et ses 96 degrés supérieurs,
4. LE SUPRÊME GRAND CHAPITRE DE L’ANCIENNE MACONNERIE D’YORK, rite
américain 1804 (Etats-Unis) et ses 10 grades supérieurs
5. LE GRAND CHAPITRE GENERAL DU GODF OU RITE FRANCAIS créé en 1786
et ses 5 ordres de sagesse, ordre disparu et réapparu en 1996.
Mais il existe encore une autre alternative, celle que je qualifierais de « plus naturel chemin vers la Lumière!». Un «naturel» par ailleurs tout à fait contestable. Il pourrait être qualifié de « je ne fais rien » ! C’est-à-dire un parcours maçonnique n’allant pas au-delà du grade de maître, en vivant son pèlerinage maçonnique en loge bleue, cet admirable berceau de la naissance. Car faire un choix est également de n’en pas faire.
La loge bleue reste l’assise incontournable, le socle, l’ancrage maçonnique initial. Pourquoi ? C’est bien là, une des questions fondamentales. Pourquoi un Maître Maçon ne serait pas accompli s’il n’était reçu dans les ateliers supérieurs ?

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Question sans fondement réel naturellement. En restant Maître personne ne peut contester qu’il demeure un FM parfaitement accompli, totalement accompli.
Mais qu’est donc le chemin qui nous conduit vers autre chose ?
Pour certain il représente beaucoup, pour d’autre peu, pour les troisièmes rien du tout.
Bien sûr, des éclairages et corrections pourront être apportées, s’il y a des prises de paroles.
Voici à travers un focus volontairement simple, quelques principes qui concernent la correspondance des visites possibles entre les 2 ateliers dits des Hauts-Grades ou de Sagesse.
Si j’opte pour les juridictions du REAA et du Rite Français, c‘est qu’elles ont une représentativité importante au sein de notre loge le Réveil du Béarn.
Ainsi, le 4 / 14 du REAA représente le début du chemin des grades de perfectionnement. On trouve au Rite Français, le 1er ordre de sagesse correspondant dans son niveau symbolique et initiatique au 9è grade de perfectionnement du REAA, et le deuxième ordre correspondant au 14è grade. Ensuite le 3ème Ordre trouve sa correspondance avec le 18ème , le 4ème avec le 30ème, et le 5ème avec le 33ème.
Voici en quelque sorte une mignardise symbolique faite pour ouvrir la curiosité. Car, tant sont nombreuses les informations symboliques ou sociétales à vous livrer qu’elles dépassent de beaucoup les 3 minutes qui m’étaient accordées par le VM.
C’est donc alourdi de l’obsession de faire court, que je m’achemine vers une fin.

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Alors que dire en conclusion ? Affirmer peut-être que quel que soit le chemin emprunté, il peut être lumineux et affirmer de nouveau, moi qui suis ici simple Maître Maçon et petit officier de la loge, que ce chemin doit faire l’objet de bienveillantes alternatives.
Et puis, c’est ma dernière vision de « l’indépendance d’esprit ». Admettons entre nous, que tout cela reste tout de même bien futile ! Entrer dans les ateliers supérieurs, ne suppose pas d’abandonner sur le seuil de la réception lorsqu’on est intégré dans les Haut-Grades, l’exercice du libre choix. Si demain l’envie me prenait de quitter les Ordres de Sagesse du Rite Français et de m’affilier au « rite secret et polygame de la truelle rouillée », pourquoi ne le pourrai-je donc pas ? J’ai pris certes un engagement moral, mais je n’ai ni entravé mon esprit à une chapelle, ni fait des vœux ad vitam. Je ne suis prisonnier de rien, sauf à ce que les ordres supérieurs (si tenté qu’ils le soient réellement) me donnent un ausweis qui m’amène assurément vers la Lumière.
Je conclus à présent.
Le Réveil du Béarn à pour coutume de rayonner. Et j’en suis fier. Maintes fois l’idée de le quitter et de quitter la maçonnerie m’a plus qu’effleuré. Pourtant je suis toujours ici, présent dans cette loge parce que le RDB est traversé par un fil Lumineux que je ne retrouve pas ailleurs. Nous vivons ici une Maçonnerie différente, et nous nous devons de continuer à montrer l’exemple de notre ouverture, de notre force de progrès, de notre trace de Lumière.
J’avoue être immodeste en disant cela et oui MM FF :., je suis fier d’appartenir à cette loge qui incube l’esprit initiatique avec bienveillance et puissance libératrice, qui montre juste aux apprentis, compagnons et maîtres, les chemins possibles sans leur dire quel est le meilleur, qui transcende les clivages, oui, je

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V :. M :. Et vous tous mes FF en vos grades et qualités.
« Que le choix serez-til autant vident sans touts ses trucs »
Plancher avec un titre pareil restreint quelque peu le champ des possibilités rédactionnelles. Mais qu’importe, c’est moi qui finalement en ai décidé ainsi ! En quelque sorte c’est mon choix et je n’ai donc pas à être plaintif.
Pour passer par-delà l’idée qui, in fine en possède assez peu, sauf à préciser assez prétentieusement d’ailleurs, qu’il pourrait s’agir d’une planche symbolique, il est nécessaire de vous dire que c’est un titre qui a longuement muri. 23 années de lente maturation pour aboutir à cette phrase dégingandée, dont le sens a un petit quelque chose qui tente d’échapper à ma tour de contrôle.
Face à cette idée qui revient de loin, escortée sur ses bords par quelques malignes incursions, c’est contre toute attente qu’une rédaction débarrassée des scories acérées pointe son nez. J’ai donc voulu partager avec vous ce texte au titre trafiqué, texte qui cherchait sa sortie, comme une viande hachée chercherait à s’adapter au boyau de la saucisse en devenir.
Alors qu’une expulsion de bonne longueur naissait dans le tuyau, le V:. M:., s’agita dans mon smartphone. Perclus d’inquiétude face à la densité du programme et non moins perplexe devant le titre ridicule, il me dit, il y a quelques jours, que l’idéal serait de faire une planche resserrée, convenue et si possible bien tournée. Il me suggérait donc en quelque sorte de revoir ma copie, enfin c’est ce que j’ai cru comprendre ! S’agirait-il d’un choix suggéré ?
Alors j’ai taillé, raccourci, élagué, amputé, coupé, et même circoncis l’objet de mes aspersions cérébrales, jusqu’à me retrouver avec un moignon de planche, une buchette d’école pour élève des années 60, une allumette pour fumeurs, un copeau pour menuisier, une écharde pour celui qui marche pieds nus.
 
«
Question sans fondement réel naturellement. En restant Maître personne ne peut contester qu’il demeure un FM parfaitement accompli, totalement accompli.
Mais qu’est donc le chemin qui nous conduit vers autre chose ?
Pour certain il représente beaucoup, pour d’autre peu, pour les troisièmes rien du tout.
Bien sûr, des éclairages et corrections pourront être apportées, s’il y a des prises de paroles.
Voici à travers un focus volontairement simple, quelques principes qui concernent la correspondance des visites possibles entre les 2 ateliers dits des Hauts-Grades ou de Sagesse.
Si j’opte pour les juridictions du REAA et du Rite Français, c‘est qu’elles ont une représentativité importante au sein de notre loge le Réveil du Béarn.
Ainsi, le 4 / 14 du REAA représente le début du chemin des grades de perfectionnement. On trouve au Rite Français, le 1er ordre de sagesse correspondant dans son niveau symbolique et initiatique au 9è grade de perfectionnement du REAA, et le deuxième ordre correspondant au 14è grade. Ensuite le 3ème Ordre trouve sa correspondance avec le 18ème , le 4ème avec le 30ème, et le 5ème avec le 33ème.
Voici en quelque sorte une mignardise symbolique faite pour ouvrir la curiosité. Car, tant sont nombreuses les informations symboliques ou sociétales à vous livrer qu’elles dépassent de beaucoup les 3 minutes qui m’étaient accordées par le VM.
C’est donc alourdi de l’obsession de faire court, que je m’achemine vers une fin.
Alors que dire en conclusion ? Affirmer peut-être que quel que soit le chemin emprunté, il peut être lumineux et affirmer de nouveau, moi qui suis ici simple Maître Maçon et petit officier de la loge, que ce chemin doit faire l’objet de bienveillantes alternatives.
Et puis, c’est ma dernière vision de « l’indépendance d’esprit ». Admettons entre nous, que tout cela reste tout de même bien futile ! Entrer dans les ateliers supérieurs, ne suppose pas d’abandonner sur le seuil de la réception lorsqu’on est intégré dans les Haut-Grades, l’exercice du libre choix. Si demain l’envie me prenait de quitter les Ordres de Sagesse du Rite Français et de m’affilier au « rite secret et polygame de la truelle rouillée », pourquoi ne le pourrai-je donc pas ? J’ai pris certes un engagement moral, mais je n’ai ni entravé mon esprit à une chapelle, ni fait des vœux ad vitam. Je ne suis prisonnier de rien, sauf à ce que les ordres supérieurs (si tenté qu’ils le soient réellement) me donnent un ausweis qui m’amène assurément vers la Lumière.
Je conclus à présent.
Le Réveil du Béarn à pour coutume de rayonner. Et j’en suis fier. Maintes fois l’idée de le quitter et de quitter la maçonnerie m’a plus qu’effleuré. Pourtant je suis toujours ici, présent dans cette loge parce que le RDB est traversé par un fil Lumineux que je ne retrouve pas ailleurs. Nous vivons ici une Maçonnerie différente, et nous nous devons de continuer à montrer l’exemple de notre ouverture, de notre force de progrès, de notre trace de Lumière.
J’avoue être immodeste en disant cela et oui MM FF :., je suis fier d’appartenir à cette loge qui incube l’esprit initiatique avec bienveillance et puissance libératrice, qui montre juste aux apprentis, compagnons et maîtres, les chemins possibles sans leur dire quel est le meilleur, qui transcende les clivages, oui, je
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suis fier d’appartenir à cet atelier bleu tout simplement parce qu’il est Majeur !
Traitant enfin ses bobos sans hémorragie.
Le RDB doit poursuivre cet exemple de concorde, de Lumière, d’exigence dans l’acceptation des différences dans le « genre » et dans « l’inter-juridictionnel », sinon il n’est plus ce qu’il prétend être, il n’est qu’exercice de littérature et xyloglotisme.
Pour un ensemble disparate de raisons le titre prend un relief étrange.
« Que le choix serez-til autant vident sans touts ses trucs ?
La traduction pourrait être la suivante :
Le choix serait bien pauvre s’il n’existait pas (tous ces trucs) les ateliers supérieurs.
V :.M :., « Le silence étant souvent l’élégance de la pensée »
Les trucs sont : la dictature du prévisible.
J’ai dit
Patrick LOUART 05 fev 2016