Avertissement: Depuis la plus haute antiquité les hommes ont eu tendence à délèguer à des religieux la recherche ésotérique et la spritualité. C’est une erreur funeste. Nous laïques devont comprendre et étudier ces systèmes, pour ne pas en laisser le monopole à une « prêtrise ». L’objet de cette planche est une tentative pour rendre la Kabbale accessible à chacun, et, inviter à en visiter les arcanes.
Vénérable maître, vénérables maîtres à l’Orient, et vous tous mes frères mes sœurs en vos grades et qualités,
Loin d’être en cabbale de peur de présenter une telle planche, il me revient de vous présenter la Kabbale telle que je la perçois (des 2 verbes confondus apercevoir et percevoir). Si vous la voyez elle, la voyelle (V.O Y.E.L.L.E.), sachez qu’en Hébreu écrit, la voyelle si elle n’apparaît pas toujours (elle compte pour 0 en Guématrie classique GC), elle est absolument essentielle, (l’essence du ciel), pour prononcer les mots c’est à dire pour créer les mots. En jouant à moduler les voyelles sur un radical de consonnes Hébreux du mot écrit, vous écrirez d’autres mots, d’autres sens de mots, d’autres phrases à même valeur Guématrique.
« Nous avons la responsabilité d’illuminer le Monde par la lumière du Zohar » nous dit Shimon Bar Yohai (IIe siècle après JC). Or la lumière c’est l’or
(l’or = l’aur : Aleph, Vav, resch) רוא
Prenons chacune des lettre hébraïques constituant l’ « Aur » : Aleph, Vav, Resch pour illustrer toute les dimensions qu’il faudrait percevoir pour être Kabbaliste dans la seule évocation et surtout prononciation de chacune de ces lettres et/ou du mot Aur.
Aleph (1ere lettre vaut 1 en Gématrie classique) c’est le monde divin, le souffle divin créant la deuxième lettre de l’alphabet Beth (qui vaut 2 en Guématrie GC). Elle est le principe abstrait des choses, le UN, l’unité, qui contient en potentiel tous les nombres et l’infini lui même, de l’alpha à l’oméga, de l’Aleph au Tav. La Sephirah qui lui correspond est Keter la couronne. Impossible en effet de présenter la Kabbale ou les Lettre Hébraiques sans parler de l’arbre séphirotique. Les anges de cette lettre sont les Séraphins, Haïoch ou Hacodesh, ou le Sphinx égyptien. Aleph est le genre humain, l’ancien des jours, l’Aïn Soph. Elle est Adam le premier homme.
Vav (6e lettre vaut 6 en GC) c’est le caractère qui unit les opposés , c’est le nœud qui réunit et le point qui sépare en même temps. Sa séphire est Tipheret (=la beauté), sa manifestation est la parole. Elle est le rein Droit.
Resch (20 e lettre vaut 200 en GC). C’est la narine gauche. Cette lettre symbolise la tête de l’homme, son mouvement, la marche. C’est le dédoublement maximum de la nature, l’incarnation de Rodech (l’ordonnant) le formateur des plantes. Resch c’est le signe d’un mouvement bon ou mauvais.
Chaque lettre a un nombre qui lui correspond en Guématrie classique. Donc la valeur de l’Or (l’aur) vaut 1 (pour aleph) + 6 (pour vav) + 200 ( pour resch) = 207 = 2 + 7 = 9, qui correspond à Adam, le premier homme.
Dès l’introduction le ton est donné : le tout est dans la partie, la partie dans le tout ; chaque lettre renvoie à des symboles, à un ou des nombres magiques et on a la tête qui tourne dans tous les sens à la recherche des correspondances.
« Nous avons la responsabilité d’illuminer le Monde par la lumière du Zohar » nous dit Shimon Bar Yohai.Si l’affirmation semble illuminée, pour entrer dans la Kabbale, il vous faut pourtant vous imaginer dans un monde où l’énergie des lettres, leurs anges, leurs symboles, leurs chiffres, leurs sons, leurs couleurs sont intimement liés au texte écrit et véhiculés par lui. C’est essentiel, car Dieu YHVH a tout manifesté, jusqu’à son propre « Etre », grâce à l’Aimant Quadripolaire, c’est-à-dire les Eléments (l’eau la lettre Mem, le feu la lettre Shin, l’air la lettre Aleph et la terre…). Grâce, donc, à Quatre Sons, SES Sons : SON NOM, SON VERBE ! ! ! (Yod, Hé, Vav Hé) Au Commencement était le Verbe, et le Verbe était Dieu… (Prologue de Saint Jean). En Notarique, art kabbaliste de transformer les lettres en mots et phrases, le nom YHVH devient la phrase de Yod-Hé-Vaw-Hé (Je Suis Celui qui Est), à laquelle répond inexorablement celle de l’humain : je suis ce que je fis … en Kabbale tout ce que nous sommes, en effet, est la résultante de nos actions (physiques, psychiques, mentales).
La Kabbale Judéochrétienne s’appuie sur un ensemble de textes sacrés dont la Torah, le Talmud, le Sepher Yetzirah tradition orale d’Abraham écrit vers 120 AD par Rabbi Akiba Ben Joseph, le Sepher Zohar (livre de la splendeur) et le Sepher Bahir (Livre de lumière). Le seul fait de posséder un Zohar « livre de la Splendeur» donne protection et chance au détenteur. La Kabbale c’est aussi, une cosmogonie exaltée qui confère à l’homme un plus grand discernement. Elle serait aussi la dimension secrète de la Torah (=instruction, loi), mais comme toujours en Kabbale il y a plusieurs niveaux de lecture des 613 commandements contenus dans les 5 livres : la Génèse (Bereshit = commencement), l’Exode (Shemot = les noms), le Lévitique (Waygiqra = il appela), les Nombres (Bamidbar = dans le désert) et le Deuteronome (Devarim = les choses). Toutes les dimensions ne sont bien sûr accessibles qu’à l’initié car il faut percer le secret Sod pour trouver le sel (sodium !)
Je vous invite donc à concevoir la Kabbale de l’Hébreux « Kabbala recevoir», tout comme Moïse l’aurait reçu de Dieu lui même ה ו ה י sur le mont Sinai en même temps que les tables de la loi « la Torrah ». Il vous faut la concevoir comme une tradition ésotérique universelle, car reprise dans les Mantras tibétains ou la tradition norroise. C’est une loi orale et secrète donnée aux hommes. Vous noterez sa puissance car il est dit chez Sedir dans ses « questions Théosophiques » repris par Enel et sa « Trilogie de la Rota », que l’ésotérisme kabbalistique a été fortement inspiré de l’ésotérisme égyptiens chez qui le Dieu Thot, dieu de l’écriture et des scribe, connaissait les formules magiques auxquelles les Dieux ne pouvaient résister. D’après Enel dans « l’enfant du Nil » Moise fut initié au plus grands secrets de la magie Egyptienne, avant de l’être à la magie babylonienne. La kabbale est donc également un recueil de textes tellement puissants que l’hermétisme Chrétien les reprit, les alchimistes les ont immortalisés avec Hermes Trismegistes, le Pythagoricisme s’en est inspiré, les mystères d’Eleusis également, les Illuminatis, la Gnose, ….etc…. Un tel système cohérent de l’appréhension du monde incarné et des mondes supérieurs ne peut que nous interpeler. Il peut donner une méthode, une discipline et une infinitude.
La pratique de la Kabbale peut revêtir pour l’approche Judéo chrétienne 3 formes distinctes : spéculative, contemplative ou magique. Au niveau spéculatif 3 parties principales : Guématrie, Notaricon et Témoura. Chacune ouvrant des possibilités de lecture des textes…
La Guématrie (les Guématries) consite(nt) à remplacer les lettres par leur(s) valeur(s) chiffrée(s) et à rapprocher les mots qui ont une valeur totale identique. Ainsi Dieu YHVH = 26 est il Amour =13 et Unité =13 , 13 + 13 = 26, l’amour est unité ou l’Unité c’est l’Amour…
La Notarique : chaque lettre formant un mot est l’initiale d’un autre mot et forme donc ainsi une phrase. AGLA Ata Gibo Leolam Adonaï ( tu es puissant à jamais Seigneur)
La Témourah est une technique qui consiste à permuter les lettre hébraiques d’un mot : dans sa forme la plus simple, par exemple on remplace chaque lettre par celle qui précède ou qui la suit dans l’alphabet.
Pour pratiquer la Kabbale Enel dit qu’il faut un préalable d’harmonie dans nos 3 corps physico-électrique, astral et mental. Il faut parler à la manière divine c’est à dire de façon quadripolaire : volonté (feu), Intellect (air), sentiment (eau) et Conscience (terre). On voit le lien avec les celtes surgir de cette quadripolarité et la bénédiction druidique invoquant les éléments, là où les chrétiens bénissent au nom de la trinité : le père, le fils et le saint esprit.Complétons néanmoins les choses car on peut parler de Quatre Eléments, mais aussi de Cinq… Car aux Quatre connus il convient en effet d’ajouter l’Esprit (Schin), également appelé Force primordiale, Force Première ou Akasha (commençant par Aleph) : c’est Lui qui met en mouvement les Eléments ! Est-ce donc un hasard si nous avons 5 sens Physiques ? Schématiquement, on peut associer le Feu à la vision, à la volonté, et il a son siège dans la tête. L’Air (Médiateur entre le Feu et l’Eau) correspond à l’ouïe, à l’intelligence, à l’intellect : son siège se trouve dans la poitrine. L’Eau correspond aux sentiments et on le localise dans l’abdomen. Quant à l’Elément Terre, sa localisation s’étend des pieds à la ceinture. Travailler en Kabbale agit à ces différents niveaux et y provoque des modifications.
Nous sommes en pleine magie, c’est à dire la Science et l’Art de soumettre l’électromagnétisme individuel à l’action de l’Electromagnétisme Universel afin de dénouer l’entrelacement névrotique des énergies structurant le psychisme et l’intellect et de permettre ainsi l’émergence d’un Etat Divin en l’homme, une Théurgie c’est à dire une Œuvre Divine… Les développements de la société Théosophiques d’Héléna Blavatsky (1831-1891) permettent d’approcher la définition du divin, GADLU chez certains.
Sachant que tout ce qui est en Haut est comme ce qui est en bas, et que les dispositions élémentales sont identiques en l’homme et au niveau divin: chacun à son niveau de densité propre…
Moise reçut donc la loi sous forme de 10 Commandements Divins qui ressemblent d’ailleurs «étrangement» aux écrits babyloniens que l’on trouve dans le Code d’Hammourabi (Roi de Babylone 19ème siècle avant J.C.)…faut-il encore prouver la filiation de tous les textes sacrés et pas que judéo-chrétiens depuis des temps immémoriaux ? 1o Sephiroth se retrouvent dans l’arbre de l’univers, créé par l’éclair sacré (Big Bang) d’enfantement de l’univers par le Divin. Cette ouverture dans le vide relia dans l’ordre de leur numérotation Kether, Hochma, Binah, Hessed, Gevourah, Netzach, Hod, Yesod et Malkhout.. La Kabbale décrit donc également la formation de l’Univers, des Mondes, et se focalise en outre sur les Forces qui, de l’Un (Dieu), se diversifient jusqu’à la densité dans laquelle nous vivons Malkhout la terre. L’Arbre de Vie représente l’Univers Manifesté en Ses Composantes Majeures : des plus subtiles (le Sommet, la couronne : Kether) aux plus denses (Malkhout). En fait, c’est un schéma qui représente l’Univers, le macrocosme, aussi bien que l’être Humain, considéré comme microcosme. Il est symbolisé par Trois Piliers qui expriment, chacun, une dominante.
Ainsi, le Pilier de Droite, Pilier de la Miséricorde qui comporte les Sephiroth porteuses de semence, de l’aspect masculin, le « positif » de la création, Hochma(=sagesse), Hessed(=clémence) et Netzach (=victoire). Il est à dominante Electrique, feu, yang, il est tout ce qui insuffle la vie et pousse à son développement. Marqué de la lettre hébraïque Yod (la première du mot Yachin créative, J maçonnique), ce pilier est souvent représenté comme une colonne de couleur blanche, pilier de la Force, par opposition à la Forme, en tant que Force.
Le pilier de la rigueur, placé à gauche, est appelé Boaz. Il comporte les Sephiroth réceptacles de la semence, les Sephiroth teintées de l’aspect féminin, le négatif de la création, en ce sens qu’elles tendent à restreindre cette création : Binah (=intelligence), Geburah (=rigueur) et Hod (= splendeur). Il est associé au yin asiatique, à tout ce qui contient, résorbe et confine la vie afin de mieux la contrôler. Marqué de la lettre hébraïque Beth (la première du mot Boaz, la maison), il est souvent représenté comme une colonne de couleur noire. On l’appelle aussi parfois pilier de la sévérité, ou même pilier de la Forme, par opposition à la Force, en tant que Forme du moule dans lequel vient s’inscrire la Force de Yachin.
Le pilier de l’équilibre, le pilier central (souffle Divin équilibrant, exprimé par l’Elément Air), est celui auquel le kabbaliste doit tendre in fine. Ce pilier comporte les Sephiroth qui se trouvent marquées d’une union équilibrée entre les deux principes, à savoir Malkut (notre monde), Yesod (= fondement, la porte vers les sphères plus hautes), Tipheret (l’enfant divin de Chesed (clémence) et Geburah (rigueur)), et enfin Kether, la Sephirah de l’illumination, parfait équilibre entre ces deux principes qu’elle a elle-même engendrés. On peut dire que ce Pilier équilibrant est associé à la notion de conscience, d’harmonie entre force et forme.
L’organisation complexe et admirable de l’Arbre séphirotique, avec ses 22 Sentiers réunissant entre elle les dix Emanations Divines, laisse immédiatement deviner les liens étroits qui existent entre les Sephiroth et les 22 lettres de l’alphabet hébraïque, les 22 arcanes majeurs du Tarot et les 22 symboles astrologiques (12 signes+10 planètes). Chacun peut faire les liaisons avec le grand Yggdrasil, l’Arbre-Mondes de la mythologie nordique : Yggdrasil étant une appellation qui signifie littéralement « destrier du Redoutable », le Redoutable (Ygg) désignant le dieu Odin… On le voit une fois de plus, cette Tradition ne débute ni ne s’arrête au seul peuple juif… D’autant plus qu’on pourrait également s’attarder sur l’Arbre du Monde des chamans, ou sur la légende Yi de la création du monde (Chine) ou un arbre Suoluo généra tous les êtres à partir de ses graines…
Une parenthèse s’impose sur les 22 lettres de l’alphabet divisé en 3 : triades (les 3 mères), Heptades (7doubles) et dodécades (12 simples). On retrouvera les lettres sur les 22 chemins de l’arbre séphirotique.
Les 3 sont Alephא, Memמ et Shin שׂce qui dans l’ordre correspond à l’homme, tandis que Shinשׂ, Memמ Alephא (les mêmes à l’envers) sont la femme. Allez comprendre !!!
Les 7 doubles sont 7 planètes du système solaire, 7 jours, 7 orifices sur le corps humain, 7 portes de l’âme Bethב (symbole de vie et mort en même temps), Gimmelג (symbole de guerre et de paix), Dalethד(symbole de sagesse et follie), Kaphכ(richesse et pauvreté), Pehפ(grâce et indignité), Reschר(fertilité et solitude), Tavת(pouvoir et servitude). Chaque lettre peut ainsi se prononcer de 2 façons dures ou aspirées adoucies. Elles sont les 7 portes de l’âme : 2 yeux, 2 oreilles, 2 narines et 1 bouche. On peut les associer aussi aux 7 planètes du système solaire, 7 directions de l’espace au-dessus, au dessous, à l’est, à l’ouest, au nord, au sud, à la place du saint c’est à dire au milieu.
Enfin les 12 lettres simples Héה (la vue), Vav ו (l’ouïe), Zaïn ז (l’odorat), Chet ח (la parole), Teht ט (le goût), Yod י (l’amour), Lamedל (le travail), Nunנ (le mouvement), Samech ס (la colère), Aïn ע (l’hilarité), Tzade צ (l’imagination), Qoph ק (le sommeil). Ainsi les 12 sont 12 mois de l’année, les 12 signes du zodiaque…etc…
L’Arbre des Sephiroth représente donc, Selon la Kabbale, la structure de l’homme et de l’univers. Il symbolise à la fois les forces à l’oeuvre dans le manifesté (les voiles placés entre l’homme et la connaissance pure), et les interactions entre ces forces. Les sephiroth, littéralement « émanations », « numérations » ou encore « nombres », sont étapes, épreuves, champs de conscience, forces en action dans la réalité que nous percevons. Les sephiroth sont des facteurs agissant dans l’homme et dans l’univers à tous les niveaux. Selon le niveau sur lequel on se place, les sephiroth sont vues comme des concepts, des attributs divins,
des types de forces, des niveaux de conscience, des processus à l’oeuvre dans des structures vivantes, des qualités, des perceptions particulières de la réalité.
Il vous faut maintenant parcourir l’arbre pour accèder à la connaissance secréte le PARDES סדרפ (Paradis = jardin, verger, pardon). Le pardes ne serait donc pas un endroit physique mais un lieu spirituel accessible grâce à un état de conscience amené par la Kabbale. En fait 4 niveaux de conscience 4 lettres PRDS pour paradis.
Le niveau Péh פ du texte , péh de Peshat qui ne traite que du monde sensible, le premier degré, l’obvie.
le niveau Resch רdu texte, resch pour Remez monde de l’allusion et de l’insinuation,
le niveau Daleth דdu texte, daleth pour Derash , où l’interprétation est figurée
enfin le niveau Samech סdu texte, Samech pour Sod, l’interprétation ésotérique, celle qui n’est jamais livrée mais codée.
Les 4 lettres de PARDES, sont symboliques du 4 chiffre symbole de la manifestation matérielle. On retrouvera le 4 dans les 4 niveaux de l’âme la Neshama (Nefesh = âme animale, Ruach = âme émotionnelle, Neshamah = âme intellectuelle et Ayah = âme spirituelle, le 5e Yehida n’étant accessible qu’à de rares prophètes le niveau divin de L’aïn soph). On le retrouve également dans les 4 mondes de l’arbre séphirotique (Atsilout = monde des émanations, Beriah = monde de la création, Yetzirah = monde de la formation et Assiah = monde de l’action) et les 4 branches de l’enseignement de la Kabbale (le Nigra = écriture, le Mishna = répétition, le Talmud = tradition écrite et la Kabbale tradition orale).
On le voit entrer dans le monde de la kabbale est un procédé pour entrer dans le PARDES, procédé du dévoilement du message de la Torah, entrer en soi (VITRIOL) du monde extérieur vers celui de la spiritualité, des mondes inférieurs de l’action Assiah vers celui du secret le SOD. Découvrir la kabbale ne serait en fait rien d’autre que la découverte de sa vie intérieure, ce qui dans la cosmogonie de la Kabbale serait la rectification (Tikouhn) de la création Beriah.
Aussi, mes chers frères, je vous présente ce qui pour moi est le Béreschit (commencement) d’une étude. Et le commencement est forcément Beth (2e lettre de l’alphabet). Dans la symbolique du Zohar Beth dit « Maître des mondes, qu’il te soit agréable de créer ce monde par moi, car je suis la bénédiction (Brakah) de l’en haut et de l’en bas. Haqbah dit : oui c’est par toi que je créerai le monde, tu commenceras la création de ce monde » et je vous laisse imaginer en Hébreux le nombre de lettres avec lesquelles on peut jouer pour moduler la signification du message. Il m’est impossible d’aller de l’aleph au Tav en une seule planche, une seule vie même, sans renvoyer au silence de l’Aleph, précédent toute création ou tout changement. A vous tous je souhaite avoir fait partager ce commencement de voyage intérieur personnel (VITRIOL) dans la joie et la lumière : fiat lux , Our aïn soph.
J’ai dit.
Bibliographie
– Kabbale extatique et Tserouf, G. Lahy, Ed Virya, 1993, ISBN 2-907127-01-2
– ABC de la Kabbale, D. Souffir
– trilogie de la rota, Enel, Dervy Livres,1979
– le tarot philosophique, J. Haab, 2010, ISBN 978-2-9507352-2-5
– Kabbale wikipedia